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Centre de recherches en histoire et épistémologie comparée de la linguistique d'Europe centrale et orientale (CRECLECO) / Université de Lausanne // Научно-исследовательский центр по истории и сравнительной эпистемологии языкознания центральной и восточной Европы


Instructions pour la présentation des mémoires de licence

Nombre de pages : 100 au maximum.

Bibliographie :

Il faut simplifier au maximum le texte des notes. Dans le corps du texte, une citation (entre guillemets) est suivie d'un appel de note. La note est en bas de page. Elle ne comporte que le nom de famille de l'auteur, l'année de publication et la page. Ces indications sont suffisantes, puisque l'essentiel des indications bibliographiques est donné dans la bibliographie à la fin du travail.

Ex :

dans le corps du texte :

… il affirme : «blablablabla» (8)

en note de bas de page :

(8) Dupont, 1957, p. 18.

En bibliographie à la fin du travail :

DUPONT, Jacques, 1957 : «La pêche à la baleine au Béloutchistan oriental», L'agriculture moderne, t. XXVI, fasc. 2, p. 14-36.

Attention : les articles et les ouvrages ne se présentent pas de la même façon.

Article :

DUPONT, Jacques, 1957 : «La pêche à la baleine au Béloutchistan oriental», L'agriculture moderne, t. XXVI, fasc. 2, p. 14-36.

Ouvrage :

DURAND, Pierre, 1963 : La culture du petit pois, Paris : Les Belles-Lettres, 1936.

Introduction : elle doit présenter la problématique, poser un problème. En aucun cas elle ne doit donner de réponse, de faits, de solutions. C'est la captatio benevolentiae de la rhétorique classique, elle doit donner envie au lecteur de trouver la solution du problème.

Déroulement de l'argumentation : l'idéal est d'écrire un mémoire de licence comme un roman policier : il y a un cadavre au début, et tout le travail de l'auteur va consister à découvrir l'assassin, ou plus exactement à amener le lecteur à le découvrir lui-même. Il faut néanmoins s'orienter vers une démonstration.

Conclusion : une conclusion n'est pas un résumé. Elle doit faire le bilan, affirmer la solution qu'on a trouvée pour le problème posé au départ, et déboucher sur une question plus générale.

Remarque : un travail de mémoire, comme un doctorat, comme un article, doit contenir une thèse. Une thèse est le drapeau qu'on agite sur une barricade, c'est la position qu'on défend. Elle doit être soutenue par une argumentation. On ne doit donc pas donner ses «sentiments», ses «goûts» ou ses «impressions». On ne doit pas simplement rapporter des faits, mais avoir une thèse à soutenir, et trouver tous les arguments qui permettent de la soutenir. Le travail d'argumentation est intermédiaire entre celui de l'avocat et celui du mathématicien.

Annexes : on peut ajouter, après le texte, toutes sortes de documents : cartes, illustrations, textes originaux, qui n'entrent pas dans le texte lui-même, mais aident à sa compréhension. Ces documents ne sont pas comptabilisés dans le nombre de pages du travail.


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