Ces dénominations ont cours aujourd'hui sans qu'on sache très bien si elles constituent des alternatives les unes aux autres ni si elles entrent dans des rapports de continuité, de synonymie, d'hyperonymie…
On s'efforcera, par des sondages effectués à différentes périodes de donner à la question un tour historique et de voir, chez les philosophes de la tradition, en quoi les questions qui touchent au langage s'insèrent dans des problématiques plus larges et en questionnant l'idée et la nature d'un "linguistic turn". On se demandera également quels fins poursuivent les grammairiens qui peuvent revendiquer ou afficher le caractère "philosophique" de la grammaire.
On s'attachera dans un deuxième temps à démêler comment la notion de "linguistique générale", apparue au milieu du XIX° siècle change les choses en focalisant les débats sur la notion de "fait linguistique", sur celle de la positivité (vs spéculativité) des savoirs, sur l'alternative entre "réalisme" et "perspectivisme".