Le musée Staline est une sorte de cathédrale kitch à la gloire de l'enfant du pays. Poète à ses heures, grand chef militaire, homme sage et «personnalité extraordinaire». Pas un mot sur les répressions, la terreur, ou le rapport Khrouchtchev.

Le musée a gardé son nom : Musée Staline.

La rue porte son nom.

Il n'y a pas grand chose à voir, à part des photos et quelques reliques.

Le principe est celui de l'hagiographie systématique : chez lui, tout est bon.

Il avait de bonnes notes à l'école.

et une mère attentionnée…

Son portrait apparaît sur tous les supports possibles. Ici, en tapisserie.

Ici en marbre.

La glorification est très répétitive et n'apprend rien sur le système de pensée stalinien ou ses méthodes de gouvernement.

En marbre dans le jardin.

Il recevait de nombreux cadeaux de ses admirateurs dans le monde entier.

et même des déclarations d'amour.

Le bureau

Plaque commémorative sur sa maison natale

Sa famille louait une pièce dans cette maison.

Il a laissé un testament spirituel.

La seule allusion à Trotsky est extrêmement négative.