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Centre de recherches en histoire et épistémologie comparée de la linguistique d'Europe centrale et orientale (CRECLECO) / Université de Lausanne // Научно-исследовательский центр по истории и сравнительной эпистемологии языкознания центральной и восточной Европы

-- N. TRUBETZKOY : «Le rapport entre le déterminé, le déterminant et le défini», Mélanges de linguistique offerts à Ch. Bally, Genève, 1939, p. 75-82.

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Dans un recueil d'articles dédié à un des plus éminents représentants de l'école linguistique genevoise il est sans doute inutile d'insister sur la possibilité et la légitimité d'une étude linguistique comparative indépendante du principe généalogique. Tandis que la grammaire comparée des langues d'un groupe généalogique quelconque se pose pour but de découvrir l'origine de tel ou de tel autre phénomène observé dans chacune de ces langues et occupe par conséquent un point de vue diachronique, — l'étude comparative des langues non apparentées se propose d'éclaircir les rapports synchroniques entre les faits d'une langue en les confrontant avec des rapports analogues existants dans une autre langue dans un contexte tout différent. Une telle étude ne peut partir que du point de vue synchronique.

Dans ce qui suit nous voulons exposer quelques idées sur les rapports du déterminant, du déterminé et du défini.

Le rapport de déterminé à déterminant est sans doute le plus répandu de tous les rapports syntagmatiques, mais nous sommes bien loin de l'envisager comme le seul rapport syntagmatique possible. Notamment, nous doutons fort que le sujet et le prédicat puissent être considérés comme déterminé et déterminant. Il y a beaucoup de langues qui possèdent un moyen unique pour marquer le rapport de déterminé à déterminant, — et dans la plupart de ces langues ce moyen ne s'applique pas au rapport entre le sujet et le prédicat. Ainsi dans les langues turques, mongoles et dans beaucoup de langues finno-ougriennes le déterminant précède le déterminé: l'adjectif, le pronom démonstratif ou le nom de nombre précèdent le substantif; un substantif au génitif précède le substantif auquel il se rapporte, l'adverbe précède l'adjectif ou le verbe auquel il se rapporte, enfin le complément direct ou indirect précède le verbe. Mais le prédicat (verbal ou nominal) suit son sujet, — ce qui prouve qu'il n'est pas considéré comme le déterminant du
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sujet. En gilyak (langue « palaeoasiatique » parlée dans le nord de l'île Sachalin et à l'embouchure de l'Amour) deux mots voisins se rapportant comme déterminant et déterminé subissent certaines altérations phonétiques (notamment la consonne initiale du second terme d'un tel syntagme devient une spirante). Ces altérations se produisent dans les groupes adjectif + substantif, «génitif» + substantif correspondant, complément + verbe, etc. Mais elles ne se produisent pas dans le groupe sujet + prédicat[1]. En ibo (langue «soudanaise» parlée en Nigérie), où l'on distingue trois tons, les tons fondamentaux des deux termes d'un groupe «déterminant + déterminé» ou «déterminé + déterminant» subissent certaines altérations: la dernière syllabe du premier terme et la première syllabe du second terme d'un tel groupe reçoivent un ton haut si elles ont un ton moyen ou bas dans d'autres positions[2]. Ces altérations peuvent être observées dans les groupes «adjectif + substantif», «nom (au génitif) + nom», « nom + démonstratif, nom de nombre, pronom relatif», «nom appartenant à la proposition principale + verbe de la proposition subordonnée se rapportant à ce nom». Mais l'altération de ton ne se produit jamais dans le groupe «sujet + prédicat». On aurait pu augmenter le nombre de ces exemples qui prouvent que dans les langues de structures les plus différentes le rapport entre sujet et prédicat n'est pas conçu comme un rapport entre diéterminé et déterminant. Les exemples contraires sont rares et peu probants. Nous croyons donc distinguer les syntagmes déterminatifs (composés d'un déterminant et d'un déterminé) des syntagmes prédicatifs (composés d'un sujet et d'un prédicat).

Une troisième classe est représentée par les syntagmes sociatifs, dont les deux termes se trouvent toujours dans un rapport syntagmatique avec quelqu'autre membre du même énoncé. Nous entendons donc par syntagme sociatif deux sujets au même prédicat, deux prédicats au même sujet, deux déterminants se rapportant au même déterminé, etc.[3]
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Les syntagmes déterminatifs présentent des types et des sous-types multiples dont le nombre dépend en partie de la structure grammaticale de la langue donnée. Certains de ces types se retrouvent dans un grand nombre de langues et ont reçu une dénomination commune traditionnelle: le déterminant d'un syntagme dont les deux termes sont des substantifs est d'ordinaire désigné du nom «génitif» ; dans un syntagme déterminatif dont l'un des termes est un substantif (ou un pronom) et l'autre une forme verbale, la forme verbale est appelée «participe» si c'est elle qui est le déterminant si, contraire, c'est le substantif ou le pronom qui est le déterminant, on les désigne comme «complément» et on distingue entre «complément direct» et «complément indirect». Toutes ces étiquettes ont une certaine raison d'être et sont parfois assez pratiques. Mais souvent elles donnent une idée fausse des rapports réels entre les différentes catégories grammaticales d'une langue donnée.

Tout verbe transitif employé comme prédicat suppose au moins deux substantifs (ou pronoms) dont l'un désigne l'auteur de l'action, l'autre, l'objet atteint par l'action. Des deux syntagmes formés par le verbe transitif et chacun de ces substantifs (ou pronoms) l'un est nécessairement un syntagme prédieatif, l'autre — un syntagme déterminatif. De là deux types de langues: les langues où le déterminant du verbe transitif est le nom de l'auteur de l'action, et les langues où le déterminant de ce verbe est le nom de l'objet de l'aetion. Dans les langues du premier type le nominatif (cas sujet) s'oppose à l'ergatif, dans celles du second type le nominatif s'oppose à l'accusatif. Le premier type est représenté par l'eskimo, le tibétain, les langues caucasiques du Nord, etc.; le second type — par les langues soudanaises, sémitiques, indoeuropéennes, finnoougriennes, turques, mongoles etc. Certes, du point de vue de chacune de ces langues, les termes «nominatif et ergatif» ou «nominatif et accusatif» sont pratiques et commodes. Mais du point de vue de la grammaire générale il s'agit dans les deux types d'une opposition
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du «cas sujet» au «cas déterminant immédiat d'un verbe». Car, bien que l'ergatif soit juste le contraire de l'accusatif, ces deux cas jouent le même rôle dans les systèmes syntagmatiques des langues respectives: ce rôle consiste à déterminer immédiatement un verbe transitif (tandis que tout autre «cas déterminant» d'un tel verbe présuppose l'existence d'un déterminant immédiat).[4]

Si l'accusatif ou l'ergatif (selon le type de langue) est le cas déterminant adverbal immédiat, le génitif peut être désigné comme le «cas déterminant adnominal». Ainsi s'explique la coïncidence (partielle ou totale) de l'accusatif ou de l'ergatif (selon le type de langue) avec le génitif dans beaucoup de langues. En arabe classique le génitif coïncide avec l'accusatif au duel et au pluriel («régulier») de tous les substantifs et au singulier des noms propres; dans les langues slaves (à l'exception du bulgare qui a perdu la déclinaison) les substantifs signifiant des êtres vivants masculins (aussi bien que les pronoms et les adjectifs se rapportant à de tels substantifs) emploient au singulier le génitif dans la valeur de l'accusatif; dans certaines langues turques, p. ex. le balkar ou le karatchaï (au Caucase du Nord) le génitif coïncide toujours avec l'accusatif. D'autre part, dans certaines langues caucasiques orientales — notamment en Iak (dans le Daghestan central) et dans la plupart des dialectes du kuri ou lesgi (au S.-E. du Daghestan) la forme du génitif coïncide avec celle de l'ergatif. Il est donc évident que du point de vue des langues telles que le balkar ou le Iak il est faux de parler d'un cas génitif et d'un cas accusatif ou ergatif: il n'y a dans ces langues qu'un unique «cas déterminant immédiat» opposé d'une part à plusieurs cas déterminants non-immédiats et d'autre part à un cas non-déterminant («nominatif»). De même l'arabe classique présente au duel et au pluriel non pas une opposition du «nominatif» au «génitif-accusatif» mais une opposition d'un «cas non-déterminant» à un un cas déterminant».

Ces exemples suffisent pour montrer quelles nuances multiples acquiert la notion de «déterminant immédiat» selon le contexte grammatical d'une langue donnée. Et il ne s'agit là encore que du type le plus simple des syntagmes déterminatifs.

La notion d'«article défini» est bien connue au monde de civilisation européenne. Mais les linguistes avertis savent que la même
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nuance de sens qui en grec, en français, en allemand ou en anglais est exprimée par l'addition de l'«article défini» s'exprime dans d'autres langues par d'autres moyens. Il y a donc lieu d'employer l'expression «forme définie» pour tout substantif qui, soit par l'addition d'un article, soit par quelqu'autre procédé morphologique, reçoit la nuance de sens que possèdent les substantifs munis d'un «article défini» en grec, en français, etc.

La notion du «défini» peut être exprimée par trois procédés : A) par un syntagme (déterminatif) composé du substantif en question et de l'«article défini», conçu comme mot; B) par une forme spéciale du substantif en question (c 'est-à-dire par une combinaison du thème de ce substantif avec un affixe spécial) ; C) par une forme spéciale d'un autre mot (substantif, adjectif, verbe) se rapportant au substantif en question, c'est-à-dire formant avec lui un syntagme (déterminatif ou prédicatif).

Il est parfois difficile de distinguer entre les procédés A et B. Une combinaison de deux mots doit être envisagée comme telle si ses membres peuvent être séparés par l'intercalation d'autres mots, tandis qu'un affixe ne peut être séparé du «thème» que par d'autres affixes à valeur formelle. Dans celles des langues de l'Europe moderne où l'article défini existe comme un mot séparable, il est toujours préposé (ainsi en. grec, en italien, en français, en espagnol, en portugais, en anglais, en allemand, en hongrois). Par contre, dans celles des langues européennes où la notion du défini est exprimée par des affixes, ces derniers sont suffixes (ainsi en norvégien, en suédois, en danois, en albanais, en roumain, en bulgare et dans certains dialectes grand-russes). En étudiant les langues non-européennes les linguistes européens ont la tendance d'interpréter toutes les marques extérieures du défini comme articles — si elles sont préposées, et comme affixes — si elles sont postposées. Il est évident que c'est une erreur dont il faut se garder. Ainsi l'«article défini» de l'arabe n'est en réalité qu'un préfixe, — puisqu'il se trouve toujours immédiatement devant le substantif et ne peut être séparé de ce dernier par aucun autre mot. Au contraire le soi-disant «suffixe du défini» r en tcherkesse et en kabardi est en réalité un article, puisqu'il peut être séparé du substantif par des adjectifs et des noms de nombre : cf. tcherkesse unedexešir «les (r) trois (ši) belles (dexe) maisons (une) ». — Quant au procédé C, il convient de
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mentionner que souvent il se combine avec l'un des deux autres. Ainsi en bulgare le défini est exprimé par un affixe qu'on ajoute au substantif, si ce dernier n'est pas déterminé par un adjectif (čovekӑt l'homme) ou bien à l'adjectif qui détermine le substantif (dobriӑt čovek l'homme bon). En mordve le défini est toujours indiqué par un affixe ajouté au substantif, mais, en plus, les verbes transitifs possèdent des désinences différentes, selon que leur complément direct est défini ou indéfini : raman kudo, «j'achèterai une maison» ~ ramasa kudont' «j'achèterai la maison», ramat kudo «tu achèteras une maison» ~ ramasak kudont' «tu achèteras la maison», etc. Cf. les formes «fortes» et «faibles» de l'adjectif en allemand, etc.

Comme toutes les catégories grammaticales la notion du défini n'existe réellement qu'en tant qu'opposée à la notion contraire. Dans toutes les langues qui la possèdent, l'opposition entre défini et indéfini est neutralisée ou supprimée dans certaines positions ou sous certaines conditions, qui diffèrent d'une langue à une autre. Il ne sera peut-être pas trop exagéré d'affirmer que dans la plupart des cas la neutralisation de l'opposition entre le défini et l'indéfini est liée au fonctionnement du système des syntagmes — prédicatifs ou déterminatifs.

Les syntagmes prédicatifs présentent dea rapports très simples. Dans la plupart des langues l'opposition entre défini et indéfini conserve sa pleine vigueur pour tous les termes des dits syntagmes. Mais dans plusieurs langues cette opposition est supprimée pour les substantifs en fonction prédicative; le contraire, c'est-à-dire la suppression de l'opposition entre défini et indéfini chez les substantifs en fonction de sujet (et sa conservation chez les substantifs en fonction prédicative) ne semble avoir lieu dans aucune langue du monde.

A l'intérieur des syntagmes déterminatifs les rapports sont plus compliqués et varient d'une langue à l'autre. Très souvent l'opposition entre défini et indéfini se trouve supprimée chez le déterminé, notamment dans deux groupes de cas: quand le déterminant est un démonstratif ou quand il est un possessif. Les substantifs déterminés par des démonstratifs se trouvent en dehors de l'opposition entre
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défini et indéfini presque dans toutes les langues[5]. Dans beaucoup d'autres langues il en est de même pour les substantifs déterminés par des possessifs-pronominaux (par exemple en français), par toute sorte de possessifs (par exemple, en vieux-slave, en tcherkesse, en abkhaz) ou par certains types de possessifs (par exemple en anglais, en allemand, en danois — par les possessifs pronominaux et par les génitifs en -s précédant leurs déterminés). Mais dans beaucoup de langues l'opposition entre défini et indéfini existe même chez les substantifs déterminés par des possessifs pronominaux (par exemple en grec, en italien, en arabe, etc.).

Quand le déterminant est un adjectif qualificatif, le déterminé conserve l'opposition entre défini et indéfini dans toutes les langues que nous connaissons. Il y a plus: dans certaines langues les substantifs déterminés par un adjectif qualificatif sont les seuls qui connaissent l'opposition entre défini et. indéfini. C'est le cas en serbo-croate et en vieux-slave, où l'opposition entre défini et indéfini est exprimée par des formes spéciales de l'adjectif («procédé C»). En français la même restriction existe par rapport aux noms propres qui n'admettent l'article que quand ils sont déterminés par des adjectifs: «il y avait parmi vos élèves un petit Jean, qui ne voulait pas apprendre; et bien, le petit Jean paresseux— c'est moi!».

En kabardi il n'y a à vrai dire que deux cas: le «cas déterminant» (= génitif, datif, locatif et ergatif) et le cas «non-déterminant» (sujet des verbes intransitifs, complément direct des verbes transitifs et prédicat des phrases nominales), — les autres «cas» n'étant que des combinaisons avec des postpositions. Or dans cette langue l'opposition entre défini et indéfini n'existe que dans le «cas non-déterminant» et est supprimée dans le cas déterminant[6].

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Enfin, il y a des langues qui présentent des rapports directement contraires à ceux du kabardi, — des langues où l'opposition entre les notions du défini et de l'indéfini n'existent que chez les déterminants. Dans les langues turques le complément direct d'un verbe transitif (c'est-à-dire le déterminant nominal de ce verbe) peut être exprimé de deux manières selon qu'il est indéfini ou défini : dans le premier cas il ne reçoit pas de suffixe casuel, dans le second cas il reçoit le suffixe de l'«accusatif». Pour la plupart des langues turques modernes c'est la seule situation syntaxique où les notions de défini et d'indéfini soient distinguées extérieurement. En russe moderne et peut-être dans quelques autres langues slaves les adjectifs possessifs dérivés de noms de personnes indiquent, toujours l'appartenance à une personne définie, tandis que la tournure avec le génitif du nom de personne ne comporte pas cette nuance; mel’nikova doč veut dire toujours «fille du meunier», tandis que doč mel’nika peut dire aussi bien «fille du meunier» que «fille d'un meunier». C'est là le seul cas où le russe (du moins le russe littéraire) présente un germe de l'opposition entre les notions du défini et. de l'indéfini, — et il est curieux de noter qu'il s'agit du déterminant d'un syntagme déterminatif.

Nous voyons donc que l'opposition entre défini et indéfini peut être supprimée chez le déterminé (par exemple en français après les possessifs et les démonstratifs) ou chez le déterminant (par exemple en kabardi), mais qu'elle peut être limitée aussi uniquement au déterminé (par exemple en vieux-slave) ou au déterminant (par exemple en turc). Il serait utile d'étudier ces possibilités dans le contexte de l'ensemble du système grammatical de chaque langue donnée.

 

Vienne.                           Prince N. Trubetzkoy.

 

 



[1] Voir E. Krejnovič «Nivchskij (gil'ackij) jazyk», Jazyki i pismennosti narodov Severa lll.

[2] Pour les détails voir Ida C. Ward, An Introduction to the Ibo Language, Cambridge 1936, ainsi que notre compte-rendu sur cet ouvrage dans Anthropos, XXXI, pp. 978 et suiv.

[3] Notons qu'en russe toutes les trois classes de syntagmes peuvent être exprimés par un groupe de deux substantifs, et dans ce cas la différence de sens est exprimée par l'intonation : čelovek-zvér' «l'homme bestial» (syntagme déterminatif) — sans aucune pause entre les deux termes et sans aucun accent sur le premier terme, — čelovék—zvèr' «l'homme est une bête» (syntagme prédicatif) — avec une petite pause entre les deux termes, un accent ascendant sur le premier terme et un accent descendant sur le second, — čelovèk, zvèr' (.... ptìca) «l'homme, la bête... l'oiseau» (syntagme sociatif) — avec une pause assez grande entre les deux termes et un accent «d'énumération» (descendant) sur chaque terme.

[4] Cf. R. Jakobson, Travaux du Cercle Linguistique de Prague VI, p. 254.

[5] Mais en vieux-slave, où la notion du défini était exprimée par des formes spéciales de l'adjectif («procédé C»), le défini pouvait être distingué de l'indéfini même en combinaison avec un pronom démonstratif. En mordve les substantifs déterminés par des démonstratifs présentent tantôt la forme définie tantôt la forme indéfinie, — mais il est difficile de dire si, dans ce cas-là, il y a vraiment une opposition de sens.

[6] Le tcherkesse (ou bas-tcherkesse) qui est le parent le plus proche du kabardi diffère de ce dernier par le fait qu'il présente l'opposition entre le défini et l'indéfini dans les deux cas; toutefois il emploie pour chacun des deux cas un autre article défini : pour le «non-déterminant» -r (comme le kabardi) et pour le «cas déterminant» -m (qui en kabardi sert de désinence casuelle sans distinction de défini et d'indéfini).


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