Centre de recherches en histoire et épistémologie comparée de la linguistique d'Europe centrale et orientale (CRECLECO) / Université de Lausanne // Научно-исследовательский центр по истории и сравнительной эпистемологии языкознания центральной и восточной Европы
Centre de recherches en histoire et épistémologie comparée de la linguistique d'Europe centrale et orientale (CRECLECO) // Université de Lausanne
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-- Patrick SERIOT : «Le sujet de l'énonciation dans la linguistique soviétique actuelle. Sur la réception de l'œuvre de Benveniste en U.R.S.S.», Revue des Etudes slaves, LXII/1-2, 1990, p. 395-401.
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« Le linguiste doit savoir ce qu'il fait. » (É. Benveniste)
Étudier ce qui dans la linguistique soviétique touche à la théorie de l'énonciation n'est pas chose facile, pour différentes raisons. Il y a bien sûr les problèmes d'accès aux sources. Mais la raison essentielle est, à mon avis, un problème de terminologie. En effet, comment dit-on, ou pourrait-on dire, «énonciation» en russe ? On sait que «énoncé» est vyskazyvanie. Mais si vyskazyvanie est le produit, comment désigner alors l'acte de production qui donne naissance à ce produit? Le mieux est sans doute de chercher dans la traduction des œuvres de Benveniste, parue à Moscou en 1974. Énonciation est traduit par akt vyskazyvanija (p. 441), process vyskazyvanija ou, ce qui est plus étonnant, simplement par vyskazyvanie. Ainsi «l'appareil formel de l'énonciation» est traduit par formal'nyj apparat vyskazyvanija.
Deux notions aussi fondalement opposées dans la théorie de Benveniste que «énoncé» et «énonciation» n'ont donc pas d'équivalent stable en russe. Cette divergence de terminologie a-t-elle des conséquences sur les approches soviétique et française de la langue ?
En revanche, il est facile d'opposer en russe «sujet de l'énoncé» et «sujet de l'énonciation». On aura ainsi pour le premier podlezaschee, et pour le second sub"ekt vyskazyvanija.
Pourtant cette facilité de transposition est trompeuse. Que doit-on comprendre dans l'expression sub"ekt vyskazyvanija en russe ?
Je voudrais montrer que le statut du sujet de l'énonciation et de la subjectivité dans le langage est un problème clé pour situer les divergences entre différentes traditions linguistiques et pour mettre au jour les risques de malentendus dans un colloque consacré à la notion d'énonciation.
Dans sa préface à sa traduction de Benveniste, Ju. Stepanov écrit que l'école linguistique française et l'école russe ont de très nombreux points en commun, et que parmi eux se trouve un principe anthropocentriste, caractérisé comme la prise en compte de la dimension de l'homme dans la recherche en linguistique.
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Cette déclaration de convergence épistémologique me semble mériter un examen approfondi, c'est pourquoi je vais d'abord chercher en U.R.S.S. des commentaires sur l'œuvre de Benveniste, puis, par cercles concentriques, explorer ce qui pourrait avoir un rapport avec une théorie du sujet dans la langue.
1. Une lecture substantialiste du sujet de l'énonciation
Comment lit-on Benveniste en U.R.S.S. ? Les divergences d'interprétation ou les différents aspects de son uvre qui sont retenus ou écartés apportent un éclairage intéressant sur Benveniste, bien sûr, mais surtout sur ce qui fait problème dans son travail.
Je commencerai par la notice nécrologique sur Benveniste, rédigée pour les Voprosy jazykoznanija par Abaev (rappelons ici que Abaev est l'auteur de l'article sur la déshumanisation de la linguistique, paru en français en 1969 dans le n° 15 de la revue Langages). Benveniste est cité comme «indo-européaniste», qualifié par son goût des faits concrets, s'opposant en cela aux abstractions du structuralisme (le terme employé est substancioznost'). Héritier non pas de Saussure, mais de Meillet, Benveniste est qualifié de «réaliste» pour son travail sur le vocabulaire des institutions indo-européennes. Il est vu comme un chercheur pour qui «les faits de langue sont indissolublement liés aux réalités de la vie matérielle et sociale des hommes». Abaev ne retient ainsi de l'uvre de Benveniste que la problématique langue et histoire, langue et société, «héritière de la linguistique traditionnelle, celle de Grimm et de Schraeder». Aucune mention n'est faite de l'apport de Benveniste à la théorie de l'énonciation.
Ce qui est intéressant, à mon avis, est qu'il n'y a rien à redire à cet article nécrologique, à ceci près que l'accent n'est pas mis de la même façon sur tous les aspects de l'œuvre de Benveniste. Pourquoi la problématique énonciative a-t-elle été délibérément écartée ?
2. L'anthropocentrisme
On va trouver une approche toute différente chez Ju. S. Stepanov, le traducteur et préfacier de Benveniste. Dans la préface à sa traduction des Problèmes de linguistique générale (Moscou, 1974), il insiste sur les ressemblances entre l'école russe et l'école linguistique française, ressemblances qui consistent en un refus des «théories générales construites de façon non-contradictoire, en un va-et-vient entre les différents niveaux», et surtout en un principe anthropocentriste. C'est là, selon Ju. Stepanov, que réside l'apport le plus important de Benveniste à la linguistique générale. Après avoir rappelé que pour Benveniste la subjectivité dans la langue est la capacité du locuteur à s'approprier la langue dans le processus de son utilisation, il ajoute que «la langue est un système sémiotique dont les points de référence sont liés directement à l'individu parlant» (s govorjaščim individom).
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Ce principe anthropocentriste appartient, selon Ju. S. Stepanov, à la tradition linguistique européenne, tradition qui se manifeste tout particulièrement dans l'école française et dans l'école msse de linguistique. Il en prend pour exemple un texte de Scherba de 1940, qui argumente sur la différence entre une droite en géométrie et dans la langue : en géométrie, c'est le plus court chemin qui relie deux points, en langue, c'est une ligne qui ne se courbe ni à gauche ni à droite, ces coordonnées étant elles-mêmes définies par rapport à la ligne du regard humain, quand on regarde devant soi.
Ju. Stepanov conclut que le trait caractéristique de ce courant de recherches est que «la langue est faite à la mesure de l'homme, et cette dimension est imprimée dans l'organisation même de la langue» (p. 15). La linguistique est la science de l'homme dans la langue et de la langue dans l'homme, bref, une science humaine. Benveniste aurait ainsi été l'équivalent français des tendances anthropologistes de la linguistique soviétique.
Néanmoins, dès lors qu'on entre dans l'appareil conceptuel même de Benveniste, le même auteur Ju. Stepanov critique le traitement des pronoms personnels et du statut de la personne par Benveniste et propose une autre analyse des pronoms personnels. Et c'est là qu'il devient extrêmement intéressant de lire des commentaires soviétiques sur la linguistique française, et de se rendre compte que la lecture de Benveniste peut effectivement donner lieu à des interprétations contradictoires.
Dans un livre publié en 1985, V trexmemom prostranstve jazyka, Ju. Stepanov trouve insatisfaisante l'opposition radicale que fait Benveniste entre je et tu, opposition que Benveniste affirme être d'un genre tout à fait particulier, inconnu des autres domaines. Il la rejette en disant qu'il y a dans le rapport je/tu quelque chose de plus «solide», de plus «consistant» qu'une simple instance de discours : c'est que je est toujours synonyme d'un nom propre. Or un nom propre désigne toujours une substance particulière (vous, moi, quelqu'un), qui change de nom (de désignateur) au cours de l'échange verbal. Par conséquent, pour Ju. Stepanov, l'opposition je/tu n'a rien d'unique en son genre. Il s'agit là simplement du phénomène linguistique bien connu de la métaphore : une même substance change de nom, tout en restant identique à elle-même, indépendante de son ou de ses «nom(s)». Il se trouve simplement que c'est un même nom : je, qui passe d'une substance à une autre.
Stepanov déclare que la position de Benveniste sur la constitution du sujet parlant par le fait qu'il dit «je» s'inscrit dans une tradition philosophique historiquement située : celle de la phénoménologie. Il propose, par contraste, une vision qu'il appelle «essentialiste» du locuteur : «je» est le nom que prend une substance qui, dans d'autres circonstances, peut, par déplacement métaphorique, prendre un autre nom : «tu» ou «il».
Ajoutons un détail terminologique qui n'est pas fortuit : Stepanov parle du locuteur (govorjaschij), de sujet parlant (govorjaschj sub"ekt), et jamais de sujet de l'énonciation.
Ce point de terminologie a toute son importance. La théorie du sujet dans la langue, sujet formé par l'instance du discours est repoussée ici par l'affirmation de la primauté de la réalité objective, l'affirmation de l'opposition radicale entre le sujet et l'objet. C'est bien d'un cartésianisme explicite qu'il s'agit dans le livre de Ju. S. Stepanov : pour lui, le sujet est «un individu connaissant et agissant, qui
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s'oppose au monde extérieur en tant qu'objet de connaissance et de transformation» (Stepanov 1985 : 217).
Peut-on pour autant parler, avec H. Meschonnic, d'«absence de théorie du sujet en U.R.S.S.» (Meschonnic 1973, p. 11) ? Avant d'aller si vite en besogne il convient de rappeler que le rapport du locuteur à sa parole n'a pratiquement jamais cessé d'être pris en compte dans la linguistique en U.R.S.S., cf. cette citation de Peškovskij : « On ne peut exclure de la syntaxe les catégories qui expriment les relations du locuteur aux relations qu'il établit entre les mots de son discours » (Peshkovskij, 1956, p. 88). Pourtant, il semble que l'on est là encore très proche de la subjectivité de l'expressivité, telle qu'elle est représentée, par exemple, chez Ch.Bally.
3. La pragmatique
C'est à partir de problèmes de sémantique et d'interprétation que certains travaux soviétiques débouchent sur le problème du sujet parlant dans une perspective pragmatique.
Ainsi N. D. Arutjunova, dans un article de 1981, «Faktor adresata» (Arutjunova 1981), donne des exemples d'énoncés dont on ne peut donner une interprétation sémantique correcte qu'en prenant en compte la personne et le statut social aussi bien du locuteur que du destinataire. Il en va ainsi de certains actes de parole comme les énoncés performatifs et du droit qu'a celui qui professe l'énoncé performatif «Je déclare la séance ouverte» à ouvrir effectivement la séance.
A l'intérieur de la théorie des actes de parole, cet article développe, par exemple, l'opposition que fait Grice entre implications conventionnelles et non conventionnelles. Ce qui est nommé ici le «facteur subjectif» est la prise en compte de l'intention de communication du locuteur et de la personne du destinataire, tous deux appréhendés comme des individus dotés de caractéristiques sociales et psychologiques.
On étudie ainsi, par exemple, les problèmes que pose la lecture d'un texte littéraire, dans lequel, par artifice, l'auteur ne donne pas au lecteur toutes les indications nécessaires à la compréhension du texte. Dans ce cas il viole les «droits du destinataire», en contradiction avec les maximes conversationnelles de Grice. Au contraire le locuteur, parfois, «explicite son rôle dans l'échange verbal», facilitant par là l'interprétation correcte de son acte de parole.
Ex : Ja tebe èto govorju kak drug « Je te dis cela en tant qu'ami » (ibid., p. 357).
Quant au destinataire, dans un échange de répliques, par exemple, il défend ses droits à une communication explicite.
Le facteur subjectif s'inscrit ici dans une pragmatique assez proche de celle de Ducrot dans son livre Dire et ne pas dire.
Ce qui me semble intéressant de noter est que pratiquement toutes les voies d'approche de l'homme dans la langue, du sujet parlant sont représentées dans la linguistique soviétique, à ceci près que l'accent n'est pas mis sur les mêmes polarités qu'en France.
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Ainsi, du sujet parlant comme individu doté d'intentions de communication plus ou moins contrôlées psychologiquement, on passe insensiblement à la notion de sujet divisé, notion appelée à faire disparaître certains paradoxes sémantiques.
Ju. Stepanov, dans son livre de 1985 déjà cité, examine certaines incompatibilités linguistiques dans des combinaisons entre le pronom de première personne et le présent de l'indicatif. Ainsi on peut dire :
Ja ošibočno sčital, čto « Je pensais à tort que... »
alors que cet énoncé transposé au présent
Ja ošibočno sčitaju, čto « Je pense à tort que... »
est incorrect.
Mais si l'on fait varier le sujet en remplaçant le pronom personnel par un pronom de troisième personne, alors les deux énoncés suivants deviennent parfaitement corrects (Stepanov 1985 : 309) :
Ivan ošibočno sčitaet, čto « Ivan pense à tort que... »
Ivan ošibočno sčital, čto « Ivan pensait à tort que... »
La prise en compte du « facteur subjectif » débouche ici, bien que de façon allusive, sur les espaces énonciatifs différents et décalés à l'intérieur d'un même énoncé.
Néanmoins ce sujet parlant, tout divisé qu'il soit en un ego ici et maintenant et un ego à un autre moment que celui de l'énonciation, toute centrale que soit sa place pour l'interprétation sémantique, n'en reste pas moins un locuteur qui se définit d'exister en dehors de la parole. Autrement dit, il me semble (mais c'est ma lecture...) qu'on pose d'abord l'existence d'un individu, dont on dit ensuite qu'il parle, et que sa parole, dans certains cas, n'a de sens que si on la rapporte au fait que, précisément, il parle. En aucun cas sa position au centre d'un réseau d'intentions et de stratégies n'est remise en cause.
Je crois que l'on se trouve là au cur de clivages qui traversent les recherches linguistiques aussi bien en U.R.S.S. qu'en France, sans que les enjeux en soient toujours bien clairement définis. En effet, quand Benveniste écrit : «C'est dans l'instance de discours où je désigne le locuteur que celui-ci s'énonce comme sujet. Il est donc vrai à la lettre que le fondement de la subjectivité est dans l'exercice de la langue», cette formulation peut être soumise à différentes interprétations.
Ainsi on peut, comme le fait Jakobson, définir les embrayeurs comme renvoyant au message et trouvant ainsi tout leur sens dans la langue elle-même, conçue alors comme un système autonome.
Mais on peut aussi, à l'autre extrémité de cette échelle bipolaire d'interprétation, s'intéresser à des stratifications de sources énonciatives à l'intérieur d'un même énoncé. Et là encore il me semble qu'en U.R.S.S. comme en France on « tourne autour du pot », et que certaines formulations laissent entrevoir que le locuteur est traversé de savoirs dont il n'est pas l'auteur immédiat, que derrière lui et à travers lui des contenus sont véhiculés, dont seule une analyse énonciative permet de repérer la trace.
On trouve ainsi, par exemple, des analyses tout à fait intéressantes qui vont dans ce sens dans un récent article de T. Nikolaeva (1988), intitulé «Lingvisti-
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českaja demagogija». La démagogie linguistique est l'étude des procédés par lesquels un locuteur fait accepter à un destinataire des formulations implicites (c'est l'exemple classique de la présupposition) de façon parfaitement efficace. Tous ces procédés ont été étudiés par Ducrot et ses collègues depuis longtemps. Mais l'intérêt de cet article que je cite est la prise en compte d'un niveau antérieur à l'énonciation actuelle, que Nikolaeva appelle en russe un socium, qui correspond, me semble-t-il, à un ensemble de savoirs sur le fond desquels toute énonciation construit un ensemble de repères référentiels. Cette construction repose sur des sources de savoirs, des nositeli soznanija qui existent en dehors du sujet parlant.
On voit qu'ici, au détour d'une analyse classique des procédés d'implicitation, transparaît l'idée d'un sujet non pas divisé en un ego ici et maintenant et un ego à un autre moment, mais traversé par des espaces énonciatifs hétérogènes.
Conclusion
Je voudrais pour finir rappeler que l'U.R.S.S. est le pays de Baxtin, et que ses écrits, tout aussi importants que ceux de Benveniste pour l'étude de la subjectivité dans le langage, peuvent tout autant donner lieu à des interprétations divergentes. Le principe dialogique peut aussi bien être la maîtrise d'une écriture à plusieurs accents par un auteur génial comme Dostoevskij que la déconstruction d'une conscience autonome comme dans le livre de 1929 Marxisme et philosophie du langage, probablement écrit par Voloshinov.
Il me semble néanmoins qu'en France la conjonction de la psychanalyse et de la théorie des idéologies dans les années soixante-dix ainsi que les travaux de M. Foucault ont créé un fond intellectuel sur lequel ont pu apparaître des recherches pour lesquels le sujet de l'énonciation n'est pas un point de départ mais au contraire une construction, un point d'arrivée, autre versant du programme de Benveniste. Je pense avant tout aux travaux de J. Authier ou de F. Jacques. Celui-ci (1978, p. 436-438) insiste sur le fait que le vocable «je» invite le locuteur à se désigner du même signe que l'autre utilisera pour se désigner lui-même. D'où la seule, la vraie question à poser : QUI parle ? ou qui est le locuteur ? Il écrit :
« L'énonciation est, à la lettre, désemparée entre la voix de celui qui demande et la voix de celui qui répond. Dans cette particulière intrication de la voix du même et de l'autre, dans ce message prononcé en quelque sorte à deux voix on entend résonner une voix qui n'est plus la voix de personne. »
Cette voix sans nom, cette voix qui n'est de personne est une position de sujet, non un individu parlant auteur d'actes de paroles. Non seulement le sujet d'énonciation n'existe pas en tant que tel avant l'énonciation, mais encore ce sujet est stratifié, traversé. La convergence de son dire avec son intention de dire n'est qu'un cas particulier parmi tous les exemples d'énonciation divisée. Autrement dit, le sujet de l'énonciation n'est pas l'individu parlant de la pragmatique.
Mais alors qu'en est-il des traditions linguistiques nationales ? Je crois qu'il n'y a rien de plus passionnant que de se voir dans le regard des autres.
Il y a alors deux conclusions, à mon avis, à tirer de cette rapide comparaison du traitement de la subjectivité dans le langage en France et en U.R.S.S. :
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1) d'une part la théorie de l'énonciation en tant que théorie, théorie contradictoire mais explicite, semble être une spécificité française, purement hexagonale, à preuve les difficultés de transposition de la terminologie ;
2) mais d'autre part les mêmes clivages, les mêmes hésitations, les mêmes approches tangentielles du problème de la subjectivité dans le langage se retrouvent dans les deux domaines. Si l'histoire des concepts est différente dans les deux linguistiques, on rencontre le même va-et-vient entre une conception de la subjectivité comme conscience de soi et une autre, purement locutionnaire, énonciative. Je souhaite que ces quelques remarques puissent servir à une réflexion commune entre nous d'épistémologie comparée de la recherche linguistique en France et en U.R.S.S.
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